Les dimanches du conte

« Lilith » la flamboyante a les cheveux aussi sauvages que l’âme. Elle est intègre et sensuelle. Dieu est moustachu et Adam est un homme. C’est un récit insoumis et burlesque, suave et pimenté, narré par Betty, une professeure d’anglais ébréchée et touchante. A la croisée du théâtre, du clown et du conte, la conteuse Coline Morel performe avec Lilith un spectacle d’objets déjanté, drôle et incisif.

Une femme se perd dans la forêt profonde, là où on n’est plus sûr de rien et que tout se peut. Elle s’égare à qui mieux-mieux jusqu’à se retrouver coincée dans un cercueil au fond de la terre…. Désormais, inutile de chercher son chemin, c’est la forêt qui fait le guide : elle hypnotise ses oreilles à coups de poèmes visionnaires, trouble sa vision avec ses motifs à l’étrangeté archaïque, pour finalement l’égarer encore un peu plus avec ses archétypes sylvestres inévitables, avant de la reposer sans ménagement au bord du chemin, tout près de la maison… Et nous, qui écoutons, subissons le même sort.

L’amitié est comme un voyage que l’on fait pas à pas vers l’autre. Chacun vient comme il est, sans oublier d’où il vient. Les yeux de l’ami sont comme un miroir où l’on peut observer son reflet. Il y a toutes sortes d’amis : celui des secrets, celui des franches rigolades, celui des doutes et des certitudes, celui qui ouvre d’autres chemins et celui qui ne demande rien qu’un sourire pour les jours de tempêtes. Après les premiers pas de ce beau périple, seul le temps dira le vrai nom de l’ami.

Un spectacle de contes à deux voix.

Au septième jour de la création, l’harmonie régnait entre les humains et la nature; le paradis n’avait besoin ni de poète·sse ni de conteur·euses car justice et beauté étaient présentes toujours et partout. Puis, la cupidité est apparue, entraînant dissonance et conflits. Depuis, il paraît que le paradis est perdu, que l’injustice est l’état naturel de la vie et que le mieux est de l’accepter et de se jeter dans les bras du chacun pour soi.

Et si c’était le paradis, qui avait été expulsé de l’humanité, de nos pensées et de nos rêves, et qu’il n’attendait qu’un geste pour revenir, qu’on ait le courage de l’imaginer?

l y sera question d’un royaume, de deux naissances, grâce à une créature marine qui a offert son coeur, de deux vies, avec un fil commun puis une marque indélébile qui changera tout, de rencontres fascinantes ou effrayantes, et pour chaque personnage, d’une fin pas classique.

‘Créatures’ est un conte gestuel et musical, post-binaire et merveilleux, où parole et violoncelle s’entremêlent, où les monstres ne sont pas celleux qu’on croit et où l’adelphité est reine.

Une oeuvre collaborative, créée avec une attention à ne pas reproduire les rapports de domination quels qu’ils soient, tout en gardant une dimension merveilleuse.

Avertissement : conte merveilleux, récits de vie et chant. Pour publics avertis.

Bègues, bigles, bossu·es, boiteux·ses, ne t’y fies pas si tu le peux ! Ainsi dit le proverbe.

Bossu·es et Autres corps tordus, fréquente-les si t’es curieux·se ! Ainsi disent les conteuses.

« Histoires de Bossu·es et autres corps tordus » est un ensemble de contes traditionnels en français et langue signé. C’est un tour de conte où trois « demi-portions » sauvent la fille d’un seigneur, où une vieille toute courbée se joue d’un beau jeune homme et où la femme des dos ronds tortille leurs bosses sous le soleil en fêtant les jeunes marié·es.

Jason ! Il y a des aventures dans lesquelles on se lance sans tête. Seules les tripes parlent, dans un élan spontané. Puis, il y a le chemin et la Toison d’Or : objet de quête, talisman de pouvoir, relique sacrée. Et parfois, le retour. L’on n’est jamais le même, au retour, paraît-il. Mais à quel point ?

« Qui sont celleux qui errent dans la Ville sans-chez-soi ? La précarité est-elle une fatalité ou un choix de société ? Celleux qui vivent sans-chez-soi trouveront-iels des mots assez vibrants pour dégeler les murailles d’indifférence impuissante des habitant·es de la Ville quand iels les frôlent sans en être vu·es ?

Peut-on donner un conte aux immenses, ces Individus dans une Merde Matérielle Enorme mais Non Sans Exigences ?

Quand les questions sont trop nombreuses, mieux vaut tenter une histoire plutôt que se taire ! Et écouter le conte, et rencontrer les immenses. Bienvenu·es chez nous !

Un squelette de Louisiane s’invite à la table d’un chanteur cajun pour faire la fête. Une renarde chinoise déguisée en jeune fille fredonne des airs pour séduire les hommes mariés, un oiseau siffle à tue-tête pour éloigner la mort… Un assortiment de contes musicaux, de ritournelles à reprendre en chœur et de mélodies du monde entier pour rire et frémir de la mort.

Accompagné de son ukulélé, Julien Staudt y dévoile, avec un goût prononcé pour l’humour absurde, les superstitions des quatre coins du monde… pour mieux exorciser nos peurs.

Ce spectacle vous est proposé par les Dimanches du Conte dans le cadre du festival Dia de Muertos.

Un squelette de Louisiane s’invite à la table d’un chanteur cajun pour faire la fête. Une renarde chinoise déguisée en jeune fille fredonne des airs pour séduire les hommes mariés, un oiseau siffle à tue-tête pour éloigner la mort… Un assortiment de contes musicaux, de ritournelles à reprendre en chœur et de mélodies du monde entier pour rire et frémir de la mort.

Accompagné de son ukulélé, Julien Staudt y dévoile, avec un goût prononcé pour l’humour absurde, les superstitions des quatre coins du monde… pour mieux exorciser nos peurs.

Ce spectacle vous est proposé par les Dimanches du Conte dans le cadre du festival Dia de Muertos.

Un squelette de Louisiane s’invite à la table d’un chanteur cajun pour faire la fête. Une renarde chinoise déguisée en jeune fille fredonne des airs pour séduire les hommes mariés, un oiseau siffle à tue-tête pour éloigner la mort… Un assortiment de contes musicaux, de ritournelles à reprendre en chœur et de mélodies du monde entier pour rire et frémir de la mort.

Accompagné de son ukulélé, Julien Staudt y dévoile, avec un goût prononcé pour l’humour absurde, les superstitions des quatre coins du monde… pour mieux exorciser nos peurs.

Ce spectacle vous est proposé par les Dimanches du Conte dans le cadre du festival Dia de Muertos.

Il y avait une vache. Sur la vache une chaise. Sur la chaise, une maison. Il y avait un garçon qui tirait une chariotte remplie de boites. « Les contes de la chariotte, les contes de la chariotte, qui veut une histoire ? »

Des jouets oubliés se déposent sur le bois de la scène et livrent leurs mots. Comme les images d’un livre, à travers la voix de la conteuse, ils disent les contes.

Elle est sortie de la forêt dans la brume du matin, ses yeux étaient secs. Secs de la poussière des chemins tant parcourus, secs de la fumée des trop nombreux bûchers. Mais elle était déterminée. Le fil de la transmission ne sera pas rompu. Elle y veillera. Elles y veilleront.

« Celles qui veillent » est un récit conté et chanté, accompagné à la harpe, créé à partir de faits historiques, à propos des procès et des exécutions de femmes dites « sorcières » dans les campagnes belges au XVIIe siècle.

Une nouvelle-née si laide qu’on l’a surnommée « Taupinette ». Cela ne s’est pas arrangé en grandissant. Petite fille : moche ! Adolescente : moche ! Jeune femme : moche ! Un jour, le hasard de la vie met Taupinette sur la route…

Le parcours d’une héroïne hors-normes, au sens premier du terme : qui échappe aux normes de beauté en vigueur. Récit sonore: des voix multiples sur la scène Le conte: un récit adapté d’un conte traditionnel. La création sonore: des interviews de femmes au sujet de leur rapport à leur corps, son image et ses capacités, en alternance avec le conte et faisant écho à la narration.

Avec « L’âge venant », Christine Andrien et Italia Gaeta nous font découvrir le regard posé sur la femme vieillissante à travers les siècles et les cultures. Elles suivent les couloirs sombres d’un asile, font escale dans un village du sud de l’Italie ou en Albanie. Elles prennent la parole pour questionner les diktats contemporains de la beauté, aborder le monde artistique et intellectuel. Elles veulent faire entendre leur puissance, leur présence et leur voix en résonance avec toutes ces femmes qu’elles ont rencontrées dans la vie et au cours de leurs lectures.

Dans La Fête de Zohra, Yamina explore les souvenirs d’enfance de Mamie Zohra. On y découvre un petit village coloré, perdu dans les montagnes d’Algérie, perché au milieu d’immenses champs d’olivier. On y rencontre le meilleur ami d’enfance de Mamie Zohra: l’âne Bakri, ainsi qu’un colonel qui sait tout mieux que tout le monde. La Fête de Zohra est un spectacle où trois générations de femmes hautes en couleurs se retrouvent sur les traces de leur héritage. Le spectacle aborde avec nuances les thèmes douloureux des conséquences de la colonisation, des non-dits liés à l’immigration et au mal du pays, puisant sa force dans le lien particulier entre grands-parents et petits-enfants.

“Au Temps béni des colonies” souhaite mettre en lumière les 44 années de colonisation française subies par le Maroc. Une part de l’Histoire qui est oubliée et/ou ignorée des deux côtés de la Méditerranée. Deux voix s’entremêlent : la voix de « l’Histoire » et celle d’une Marocaine née à la fin du 19ème siècle. Elles vous racontent le Maroc occupé mais aussi comment le colonisateur, pour attirer soldats et colons, créa une représentation fantasmée de la femme marocaine/orientale, suggérant que son corps était offert et soumis.